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Dans les territoires alpins, le changement climatique est plus rapide et plus intense qu’ailleurs. Ses effets se font déjà ressentir depuis plusieurs années et devraient s’intensifier ; le seuil du + 2°C est déjà atteint, les territoires font de plus en plus souvent face à des événements climatiques extrêmes (pluies intenses ou sécheresses
prolongées), avec leur lot de conséquences environnementales, sanitaires, sociales et économiques.

La métropole grenobloise est déjà particulièrement impactée par ces changements : la neige disparaît progressivement en moyenne montagne, des îlots de chaleur urbains se forment, les pluies torrentielles érodent les coteaux, les incendies plus fréquents réduisent les forêts. Son adaptation au changement climatique est un enjeu stratégique autant qu’une course contre la montre.

Pour contribuer à y répondre, l’Agence et la Métropole ont travaillé à l’élaboration d’une Orientation d’aménagement et de programmation (OAP) « Bioclimatique » ayant pour vocation de renforcer le volet « adaptation » du PLUi. Celle-ci devra constituer un référentiel pour tout nouveau projet dans la Métropole et permettre de mettre en oeuvre des principes qui sont, par définition, à adapter à chaque contexte. La topographie particulière du bassin grenoblois crée en effet une diversité importante de milieux et d’ambiances climatiques. Pour appréhender la particularité des enjeux et apporter des réponses pertinentes dans ce contexte climatique complexe, un choix novateur a été fait : celui de contextualiser cette OAP. L’objectif était de donner les clés de compréhension des ambiances climatiques du territoire pour définir des orientations prescriptives adaptées à chaque contexte. Entre atténuation et adaptation, un secteur de plaine, densément bâti et peu végétalisé, fera l’objet d’orientations nécessairement différentes d’un territoire de coteau, moins impacté par le réchauffement, bénéficiant de moins d’ensoleillement et soumis à un vent froid l’hiver.

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