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Le Club PUP de cette année aura été marquée par trois sujets majeurs : l’urgence climatique qui nous impose de faire projet différemment ; l ’attention portée sur les villes moyennes et les petites villes, et sur les manières d’en favoriser le renouveau et le débat (récurrent) sur les conditions de réussite du projet urbain dans les agences d’urbanisme.

L’atelier de cette année s’est déroulé à Angoulême du 22 au 24 mars 2023. Il a été organisé avec l’équipe de l’a-urba. La problématique de départ était double : comment renforcer ce qui rassemble et réparer ce qui sépare, tant à l’échelle des quartiers du centre-ville que de l’agglomération ? La visite, les entretiens, la qualité d’implication des acteurs locaux et le travail collectif ont permis de découvrir les forces et les potentialités étonnantes d’une agglomération de taille moyenne.

Au-delà de ses fragilités et d’un contexte national qui impose de penser la transition écologique des territoires, trois leviers d’adaptation et de développement sont mis en avant :

• le foncier disponible et de nombreuses friches notamment industrielles et fluviales comme autant d’occasions de redévelopper le territoire dans une économie des sols et dans une diversification des fonctions ;
• la culture de l’image et la culture industrielle, fluviale et rurale, en tant que moteur de développement et facteur de cohésion territoriale ;
• la présence à la fois, d’un lien puissant, le fleuve de la Charente et son système hydrographique et l’existence d’un réseau d’espaces publics qui tous les deux peuvent constituer des liens physiques entre les différents territoires de GrandAngoulême, pour peu qu’un développement urbain aux fonctions diversifiées intensifie le rôle des quartiers centraux.

À cet égard, les réflexions et les principes proposés par les participants du Club peuvent constituer un exemple inspirant auprès des autres villes moyennes françaises.