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La sixième Rencontre(s) de l’agence d’urbanisme aborde, au travers des premiers résultats des exploitations du Mode d’Usage de l’Espace, les enjeux du développement urbain des communes et notamment celui des coûts de l’aménagement. Le MUE est plus qu’un observatoire comptable des superficies consommées. Il vise l’identification des dynamiques de mutations des usages des espaces bâtis et non-bâtis, et par le fait, l’évolution des paysages. Pour cela il s’appuie autant sur la photo-interprétation que sur l’expertise des élus et des techniciens à l’échelle communale. Ainsi l’ensemble des données saisies a été validé à la commune pour les 4 SCoT – 229 communes – que l’observatoire recouvre. La dynamique mettant en relation une lente évolution démographique, avec un fort morcellement communal et l’accession à la propriété sous la forme de maison individuelle, a produit une forte dispersion de l’habitat. Selon les témoignages recueillis pendant les validations des données, les outils d’anticipation et de maîtrise que sont les PLU, le projet urbain… ne semblent pas répondre parfaitement aux besoins des élus. Pour autant les superficies agricoles ou naturelles qui sont devenues de l’habitat individuel sur des parcelles de plus de 1000m2 représentent plus de 50% des mutations d’usage entre 1999 et 2009 sur le territoire des 4 SCoT. Au delà d’un impact certain sur l’activité économique agricole (qui reste à mesurer) ou sur l’environnement (par l’imperméabilisation des sols par exemple) cette répartition d’une grande partie des populations nouvellement accueillies pose question en terme de coûts pour les collectivités. Pour témoigner des enjeux de la maîtrise de cet accueil de populations, des possibilités offertes par les outils réglementaires pour y répondre, et des bénéfices à en retirer, y compris dans la vie communale, Madame Agnès Henrichs, Maire de Sainte-Croix-aux-Mines (2000 habitants – Alsace), est venue partager l’expérience de sa commune.
Via Agence

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